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Solidarité avec la famille de Chana Orloff

La famille de l’artiste est victime de l'attaque du Hamas du 7 octobre 2023.

Le 19 novembre a été inauguré au mahJ un accrochage dévolu à « Didi », une sculpture de Chana Orloff (1888-1968), récemment restituée à ses petit-enfants Ariane Tamir et Eric Justman. Sous le titre « L’enfant Didi, itinéraire d’une œuvre spoliée de Chana Orloff, 1921-2023 », cette présentation évoque le destin tragique du fonds de l’atelier de l’artiste, villa Seurat à Paris, entièrement pillé le 4 mars 1943. À son retour en France en 1945, ce sont quelque 140 sculptures que l’artiste ne retrouvera pas. La suite de son existence et la réception de son œuvre s’en trouveront durement affectées. Cette présentation devait fêter le retour de Didi après 15 ans de démêlés franco-américains et rappeler l’importance de l’artiste dans l’histoire de l’art du XXe siècle.

L’actualité est venue douloureusement percuter ce projet, car le 7 octobre, trois membres de la famille de Chana Orloff – Avshalom Haran, Evyatar et Lilach Lea Kipnis – vivant au kibboutz Be’eri dans le sud d’Israël, ont été tués par les terroristes du Hamas. Sept autres membres de la famille, dont trois enfants, ont été pris en otage : Shoshan Haran (67 ans) ; Adi, sa fille (38 ans) ; Tal Shoham, son gendre (38 ans) ; Naveh (8 ans) et Yahel Neri (3 ans), ses petits-enfants ; Sharon (52 ans) et Noam Avigdori (12 ans), sa belle-sœur et sa nièce.

Dans la nuit du 25 novembre, les femmes et les enfants de la famille ont été libérées après 50 jours de captivité. Tal Shoham est toujours retenu en otage.

Le mahJ exprime sa profonde solidarité à toutes les familles meurtries par les massacres du 7 octobre.

Voir la vidéo « Visages de Beeri » réalisée par Akadem sur la famille.

Pour soutenir les urgences médicales en Israël, vous pouvez donner au Maguen David Adom.

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