Fonds Albert Cohen

Ce fonds, riche de près d’un millier de documents, retrace le parcours personnel et professionnel d’Albert Cohen, né en 1895 sur l’île grecque de Corfou, dans une famille juive romaniote qui émigre à Marseille en 1900. Il permet d’éclairer non seulement le parcours scolaire, universitaire et professionnel d’Albert Cohen, mais aussi son engagement politique et son œuvre littéraire, à travers de nombreux documents officiels, académiques, professionnels et personnels.

Après des études en droit puis en littérature, Albert Cohen entreprend dans les années 1920 une carrière diplomatique à Genève. Exilé à Londres pendant la Seconde Guerre mondiale, il travaille notamment au sein de l'Organisation internationale pour les réfugiés. Il s'installe après-guerre à Genève, où il œuvre pour l'ONU.

Son engagement en faveur du sionisme s'illustre notamment par la création, en 1925, de la Revue juive, dont les numéros sont ici conservés, ainsi qu'une correspondance liée au sujet.

Enfin, une part importante de ce fonds d'archives est liée à l'œuvre littéraire d'Albert Cohen. De la parution de Solal et Mangeclous dans les années 1930 à la consécration avec Le livre de ma mère (1954) puis Belle du Seigneur (1968), la riche correspondance privée et officielle, les coupures de presse, le courrier des lecteurs, viennent éclairer non seulement la genèse de l'œuvre mais aussi sa réception.

Le mahJ a reçu en 2016 de Daniel et Anne-Carine Jacoby, conseils et légataires détenteurs du droit moral d'Albert Cohen, cet important fonds d'archives légué en 1996 par Bella Cohen, veuve de l'écrivain. 

Thèmes :

• Genèse et postérité de l'œuvre littéraire d'Albert Cohen.
• Implication institutionnelle militante de l'auteur en faveur du sionisme.
• Échanges privés avec des personnalités intellectuelles et politiques de l'entre-deux guerres.