Théo Klein et Alain Finkielkraut

Théo Klein, ancien président du CRIF, essayiste (dont Sortir du ghetto, Liana Levi, 2008), président du Musée d’art et d’histoire du Judaïsme, incarne pour certains la voie de la modération et une certaine idée de l’intégration des Juifs au sein de la République. Il est intervenu de façon répétée dans le débat public, en particulier sur des questions relatives à la politique israélienne. Alain Finkielkraut, philosophe, dénonce, depuis une dizaine d’années, souvent avec fougue, les consensus bien-pensants, notamment ceux qui ont trait à l’éducation (La querelle de l’école, Stock, 2007), à la politique internationale et au multiculturalisme. L’un et l’autre se sont souvent trouvés opposés. Ils ont accepté de débattre au Musée d’art et d’histoire du Judaïsme sur de grands sujets tels la citoyenneté, la mémoire, l’antisémitisme, Israël, les Juifs et la question de l’universalité.