Maryan
Dessin du carnet no 2, 1971
Encre de Chine sur papier
Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne/Centre de création industrielle, don de Annette M. Maryan en 2012
© Centre Pompidou, MNAM-CCI, Dist. RMN-Grand Palais / Philippe Migeat - DR
Par Gérard Wajcman, écrivain, psychanalyste, maître de conférences au département de psychanalyse de l’université Paris VIII, directeur du Centre d’étude d’histoire et de théorie du regard
Événement enregistré
« Dans l’art pariétal, il y a ce qu’on nomme les mains négatives. L’artiste collait sa main sur la paroi et crachait la couleur contenue dans sa bouche. Il y a quelque chose comme ça chez Maryan. Pas peindre simplement, comme tout le monde, avec ses souvenirs, son histoire, ses pensées intimes, mais peindre avec son corps, ce qui l’habite, tout ce qu’il contient, se cracher sur une toile et dessiner son être négatif. »