Dans le cadre de l'Olympiade culturelle, le mahJ consacre une exposition au photographe d'origine hongroise André Steiner, pionnier de la Nouvelle Vision, qui exprima son talent en fixant des corps athlétiques et en mouvement dans le Paris des années 1930.
L’œuvre graphique de Jérôme Zonder est virtuose et multiple, au diapason de son regard nourri tant par le flux infini de la culture populaire. Pour le mahJ, Jérôme Zonder a imaginé une installation qui se déploie au sol et sur les murs de la galerie contemporaine. Il propose au visiteur de déambuler à l’intérieur même de l’œuvre, vaste plateau de jeu à parcourir case après case, avant d’être enfermé dans un cycle sans fin au milieu des images.
Dans la culture populaire juive, un dibbouk désigne une âme errante qui prend possession d’un vivant, selon une croyance qui s’est développée en Europe orientale à partir du XVIIIe siècle. Le dibbouk fait partie des créatures surnaturelles qui ont dépassé le domaine de la superstition, pour devenir un thème inspirant les artistes d'hier et d'aujourd'hui. Le mahJ lui consacre une foisonnante exposition, mêlant théâtre, cinéma, musique, littérature, et culture populaire.
L’exposition retrace le parcours méconnu de la danseuse Paula Padani (1913-2001) à travers 120 photographies, affiches et costumes. Par sa vision du mouvement comme force de vie, par sa capacité de rebond entre plusieurs pays et cultures, elle aura frayé de nouvelles routes pour son art et joué un rôle pionnier dans l’émergence de la danse contemporaine israélienne.