Avec le programme « Nouvelles venues », le mahJ s’attache à étudier et à mettre en valeur la vie et l’œuvre des artistes femmes de la collection.
Ce premier accrochage est consacré à Charlotte Henschel (1892-1985), Georgette Meyer (1916-2020) et Sonia Steinsapir (1912-1980), trois créatrices de la même génération, aux parcours de vie singuliers et aux sensibilités artistiques différentes.
Dans la culture populaire juive, un dibbouk désigne une âme errante qui prend possession d’un vivant, selon une croyance qui s’est développée en Europe orientale à partir du XVIIIe siècle. Le dibbouk fait partie des créatures surnaturelles qui ont dépassé le domaine de la superstition, pour devenir un thème inspirant les artistes d'hier et d'aujourd'hui. Le mahJ est le premier musée à explorer le sujet dans une foisonnante exposition mêlant théâtre, cinéma, musique, littérature, et culture populaire.
L’exposition retrace le parcours méconnu de la danseuse Paula Padani (1913-2001) à travers plus de 250 photographies, affiches, documents et costumes. Par sa vision du mouvement comme force de vie, par sa capacité de rebond entre plusieurs pays et cultures, elle aura frayé de nouvelles routes pour son art et joué un rôle pionnier dans l’émergence de la danse contemporaine israélienne.
Le musée d'art et d'histoire du Judaïsme présente une œuvre de Zoran Music, artiste déporté à Dachau en 1944, où il réalise, au péril de sa vie, de nombreux dessins. Après sa libération, il crée le cycle Nous ne sommes pas les derniers, où il représente la tragédie des camps de concentration à travers des peintures monochromes, symbolisant l'horreur et le silence du système concentrationnaire. La peinture présentée dans la chambre du duc, parmi les plus belles de cette série, incarne avec une rare puissance l'intensité de la souffrance des survivants.