Édouard Moyse (1827-1908), peintre d’origine lorraine, s’est attaché à développer une œuvre de « genre israélite » – selon la formule de l’époque –, traitant à la fois des scènes de la vie juive et des moments historiques qui ancrent les principes défendus par les juifs émancipés intégrés aux nations européennes. « »
Connue en Allemagne pour ses traductions de littérature anglo-saxonne, Lore Krüger pratiqua la photographie, entre 1934 et 1944, avec un talent que l’on ne découvre qu’aujourd’hui.
À travers 150 peintures, dessins, gravures, objets d’art, manuscrits, livres et extraits de films, cette exposition rend compte de l’importance et de la diversité des représentations de Moïse dans la culture occidentale, de l’Antiquité à nos jours.
En septembre 1943, deux responsables des services religieux des synagogues espagnole et levantine du ghetto de Venise cachèrent une quarantaine d’objets précieux avant l’entrée des nazis dans la ville. Déportés, ces deux hommes ne revinrent jamais des camps d’extermination.
« On ne doit pas croire les superstitions, mais il est [...] plus sûr de les respecter. » Yehoudah ben Samuel de Ratisbonne (vers 1150-1217), Le Livre des pieux
Dans « Ce que femme voit », Myriam Tangi explore, à travers une cinquantaine de photographies, la séparation opérée dans la synagogue entre l’espace réservé aux hommes et celui réservé aux femmes, soit en hébreu la mehitza (division).