Le musée d'art et d'histoire du Judaïsme présente « Les Tribulations d’Erwin Blumenfeld, 1930-1950 ». Cette exposition met en lumière, à travers près de 180 photographies dont des ensembles inédits, sa période la plus féconde. Ses expérimentations artistiques révélèrent son talent pour la photographie de mode qui l'amena à travailler pour les plus grands magazines américains. L'exposition offre également des éclairages sur sa vision de l’art et sur sa vie personnelle pendant l'Occupation.
L’île de Djerba, au sud de la Tunisie, abrite une des synagogues les plus anciennes et les plus célèbres au monde, la Ghriba. La communauté autour de cette synagogue, dont l’existence est attestée depuis le Moyen Âge, a été documentée par Jacques Pérez en 1979-1980, dans une série de photographies hautes en couleur qui illustre leurs traditions ancestrales.
L’exposition « Marcel Proust, du côté de la mère » est la première manifestation en France présentant l’écrivain à travers le prisme de sa judéité. Organisée à l’occasion du centenaire de sa mort, cette exploration met en avant un axe important de la construction de sa personnalité et de son œuvre. Peintures, dessins, gravures, ouvrages permettent de découvrir ce sujet inédit, à travers des thèmes touchant aux liens familiaux et aux « mondes » de Proust, ainsi qu’à ses engagements.
Est-on juif quand on ignore sa religion et sa culture ? À la fin des années 1970 et au début des années 1990, Patrick Zachmann mène une longue « enquête » sur les juifs de France, à la recherche de sa propre identité.
Le mahJ présente les dessins de la série graphique The Parade de Si Lewen (1918–2016), réalisée en 1950. Peu connu en Europe, cet artiste américain d’origine polonaise a marqué la scène artistique américaine de l’après-guerre avec une œuvre conjuguant dessins, peintures et collages.
du mercredi 19 mai jusqu'au dimanche 10 octobre 2021
En écho à l’exposition « Chagall, Modigliani, Soutine… Paris pour école, 1905-1940 », le mahJ rend hommage à Hersh Fenster (Baranow, 1892–Paris, 1964), journaliste et écrivain yiddish, auteur d’Undzere farpaynikte kinstler (Nos artistes martyrs), publié à Paris en 1951. Tout à la fois mémorial et livre d’art, cet ouvrage retrace les trajectoires de 84 artistes juifs de la scène française qui périrent entre 1940 et 1945. Autant de peintres, de sculpteurs, d’illustrateurs, hommes et femmes, dont l’œuvre a été interrompue prématurément et parfois détruite.