André Steiner, Arabesque aérienne
vers 1935
© Martine Husson
Photo © Centre Pompidou, MNAM-CCI, Dist. RMN-Grand Palais / Georges Meguerditchian
François Cheval, commissaire de l’exposition, en conversation avec Brigitte Patient
Dans les années trente, le corps photographié dans sa saisie directe est un manifeste. Pour André Steiner, le corps, le nu en particulier, est une image dépouillée, centrée sur les conséquences de l’effort. À la quête du mouvement fait place une esthétique sculpturale.
Certes, si l’image du corps se réfère à l’art antique de la statuaire, la pratique sociale et collective du sport suspend le soupçon d’indécence de la nudité. Le corps dénudé perd toute signification érotique au profit d’un idéal sociétal. Contre le laisser-aller du corps bourgeois, André Steiner exhibe ostensiblement un corps redressé, à la recherche de la perfection du geste. Le commissaire de l’exposition François Cheval pose son regard sur l’œuvre de Steiner, sous le prisme de la représentation du corps comme esthétique politique.
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Dans le cadre de l'Olympiade Culturelle
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Emplacement
Auditorium
À travers la musique, la littérature ou le cinéma, le programme de l'Auditorium offre un prolongement des domaines abordés dans le musée et les expositions.
Lieu, réservation et tarifs
Gratuit, dans la limite des places disponibles