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Allen Ginsberg

Allen Ginsberg

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À l’occasion de la réédition du Journal, 1952-1962, des Journaux indiens et de l’édition bilingue des Poèmes (Christian Bourgois, 2012), et en avant première de l’exposition numérique Allen Ginsberg et la Beat Generation

L’exposition numérique Allen Ginsberg et la Beat Generation, présentée simultanément à partir du 1er juin 2013 au Centre Pompidou-Metz, au Studio national du Fresnoy à Tourcoing, aux Champs libres à Rennes et au ZKM à Karlsruhe (commissariat Jean-Jacques Lebel).

Lecture de Kaddish d’Allen Ginsberg par Arthur Nauzyciel, acteur, metteur en scène et directeur du CDN Orléans/Loiret/Centre.

Lecture suivie d’une table ronde avec la participation de :
Image retirée.Jean-Jacques Lebel, plasticien, écrivain, auteur de l’Anthologie de la poésie de la Beat Generation (Denoël, 1966) comprenant la première traduction de Howl
Image retirée.Alain Jaubert, réalisateur et écrivain
Image retirée.Barry Miles, auteur de Beat Hotel, Ginsberg, Burroughs, Corso & Cie à Paris, 1957-1963 (éditions Le Mot et le Reste, 2011)

L’œuvre poétique considérable d’Allen Ginsberg soulève quelques-uns des grands débats des XXe et XXIe siècles. Dans ses deux chefs d’œuvre – Howl, manifeste fondateur de la Beat Generation, qui connut un impact international, et Kaddish, poème entamé à Paris, consacré à Naomi, sa mère juive, russe, communiste, paranoïaque, longtemps internée en asile psychiatrique –, Ginsberg, adoptant un ton blakien, prophétique, s’en prend frontalement à Moloch (l’Empire américain).
Plus encore que ses écrits, son activisme politique contre la guerre du Vietnam puis celle du Golfe, contre l’industrie nucléaire, contre le racisme et l’intolérance
sous toutes ses formes –notamment celle visant les homosexuels –, en faveur des droits civiques de tous – y compris les Palestiniens –, a dressé conservateurs et intégristes contre lui. Il lui a aussi valu la ferveur des rebelles du monde entier. Ginsberg est mort en bouddhiste convaincu et jovial à New York, en 1997.
Outre la lecture de Kaddish que lui consacrera Arthur Nauzyciel pour cette soirée, dans la traduction de Jean-Jacques Lebel, on entendra Ginsberg lire lui-même un passage, transition émouvante pour la table ronde au cours de laquelle nombre de questions suscitées par son œuvre, sa vie et son action seront évoquées.

2013-02-14T19:30:00
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