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Vladimir Jankélévitch

En présence de Françoise Schwab, biographe de Vladimir Jankélévitch, Pascal Ory de l'Académie française, historien, et Roger-Pol Droit, philosophe

Rencontre animée par Avishag Zafrani.

Lecture de Psycho-analyse de l’antisémitisme, texte écrit par Jankélévitch en 1943, dont le manuscrit a été donné au mahJ par Sophie Jankélévitch et Françoise Schwab, par Bruno Abraham-Kremer.

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Philosophe et musicologue auteur d’une œuvre immense, Vladimir Jankélévitch est né à Bourges en 1903, de parents originaires d’Odessa et Rostov-sur-le-Don ayant fui l’antisémitisme.

Entré à l’École normale supérieure en 1922, il est reçu premier à l’agrégation de philosophie en 1926 et publie en 1931 Henri Bergson, salué par le philosophe. 

Professeur de philosophie à l’université de Toulouse lorsque la guerre éclate en 1940, il est mobilisé, blessé et évacué, et entre dans la clandestinité en 1941, intégrant plusieurs réseaux de résistance.

La Shoah et la culpabilité du survivant le marqueront profondément, lui imposant le « devoir sacré » de témoigner, et inspirant certains de ses textes les plus importants.

À l’occasion de la parution de la biographie Le charme irrésistible du je-ne-sais-quoi, de Françoise Schwab (Albin Michel), des Cahiers de l’Herne consacrés au philosophe et de La conscience juive (L’Herne), recueil de ses textes sur le judaïsme.