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Moses Vorobeichic. Moï Ver. Moshe Raviv

Conférence de Julie Jones, conservatrice au Musée national d’art moderne - CCI / Centre Pompidou, co-commissaire de l’exposition Moï Ver

Dans le cadre du cycle Art et archéologie du judaïsme

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Né en 1904 en Lituanie, l’artiste peintre, graphiste, photographe, Moses Worobiejczyk adopte, lors de son séjour en France au tournant des années 1930, les pseudonymes « Moï Ver » puis « Moï Wer ». Il utilise parallèlement le nom de Moshe Vorobeichic, avant de prendre le nom de Moshe Raviv au début des années 1950.

Après avoir étudié à Vilnius puis au Bauhaus, à Dessau, Moshe Vorobeichic poursuit sa découverte de nouvelles formes artistiques à Paris entre 1929 et 1934. En 1931, il publie Paris, ouvrage qui fera sa renommée, témoignant d’un regard expérimental sur la société contemporaine et d’une maitrise impressionnante du montage photographique. Parallèlement, depuis la fin des années 1920 et jusqu’au début de la Seconde Guerre mondiale, Moshe Vorobeichic réalise également une documentation photographique des communautés juives à Vilnius d’abord, puis dans de nombreuses villes et villages polonais.

En 1931, il reproduit quelques-unes de ses images, organisées en de savants collages, dans son ouvrage The Ghetto Lane in Vilna. Installé définitivement en Palestine mandataire en 1934, Moi Wer, proche des organisations sionistes pré-étatiques, accompagne la naissance de l’État d’Israël. Il photographie la construction des nouvelles infrastructures et la vie quotidienne des kibboutzim. Ses photographies sont publiées dans des ouvrages de propagande et utilisées pour la réalisation d’affiches politiques.

Au tout début des années 1950, Moshe Raviv se retire dans le village religieux de Safed, où il se consacre à la peinture.