Les juifs et l'affaire Dreyfus 4. Herzl et Blum. Postérité politique de l'Affaire
Herzl et Blum. Postérité politique de l'Affaire
Dernière session du colloque « Les Juifs et l'affaire Dreyfus »
Herzl, l'Affaire et le sionisme : et si c'était une légende ?
Denis Charbit, université ouverte d'Israël
Léon Blum, l'affaire Dreyfus et la critique fondatrice de l'israélitisme
Milo Lévy-Bruhl, EHESS (LYER-FYT)
Séance présidée par Joseph Hirsch, mahJ
Dans le dernier quart du 19e siècle, nombreux furent les juifs qui préférèrent faire silence face aux attaques antisémites. Si l’Affaire montra comme une évidence quelle erreur et quel danger représentaient ce « silence du dédain », selon le mot de Théodore Reinach, la thèse erronée mais persistante d’une « passivité juive » face à la menace s’imposa dans l’historiographie.
Notables ou inconnus, bourgeois ou anarchistes, artistes ou rabbins, les juifs français furent pourtant nombreux à s’engager pour défendre Dreyfus et lutter contre l’antisémitisme. Retour sur l’engagement d’un certain nombre de dreyfusards juifs, les différentes attitudes et stratégies qui furent les leurs, et les conclusions politiques voire existentielles qu’ils tirèrent de l’Affaire.
Colloque organisé en écho à l'exposition « Alfred Dreyfus. Vérité et justice »
Commissariat : Isabelle Cahn, conservatrice générale honoraire des peintures au musée d’Orsay et Philippe Oriol, directeur scientifique de la Maison Émile Zola-Musée Dreyfus
Colloque coordonnée par Philippe Oriol et Joseph Hirsch (mahJ)