Les juifs et l'affaire Dreyfus 2. Rabbins, anarchistes, inconnus et artistes
Première session du colloque « Les juifs et l'affaire Dreyfus » : Rabbins, anarchistes, inconnus et artistes
Zadoc Kahn, un grand rabbin en pleine Affaire
Philippe Landau, Consistoire central israélite de France
Bernard Lazare et Abraham Becker, pionniers du Comité de défense contre l'antisémitisme
Philippe Oriol, Maison Zola-Musée Dreyfus
Les amis juifs inconnus de Dreyfus
Marie Aynié, historienne
Le dreyfusisme d'un anarchiste. Mécislas Golberg (Plock, 1869 - Fontainebleau, 1907)
Catherine Coquio, université Paris-Cité
Camille Pissarro et l'Affaire : des expériences contrastées
Bertrand Tillier, Paris-I-Panthéon-Sorbonne (texte lu par Isabelle Cahn, Musée d'Orsay)
Séance présidée par Vincent Duclert, CESPRA (EHESS-CNRS)
Dans le dernier quart du 19e siècle, nombreux furent les juifs qui préférèrent faire silence face aux attaques antisémites. Si l’Affaire montra comme une évidence quelle erreur et quel danger représentaient ce « silence du dédain », selon le mot de Théodore Reinach, la thèse erronée mais persistante d’une « passivité juive » face à la menace s’imposa dans l’historiographie.
Notables ou inconnus, bourgeois ou anarchistes, artistes ou rabbins, les juifs français furent pourtant nombreux à s’engager pour défendre Dreyfus et lutter contre l’antisémitisme. Retour sur l’engagement d’un certain nombre de dreyfusards juifs, les différentes attitudes et stratégies qui furent les leurs, et les conclusions politiques voire existentielles qu’ils tirèrent de l’Affaire.
Colloque organisé en écho à l'exposition « Alfred Dreyfus. Vérité et justice »
Commissariat : Isabelle Cahn, conservatrice générale honoraire des peintures au musée d’Orsay et Philippe Oriol, directeur scientifique de la Maison Émile Zola-Musée Dreyfus
Colloque coordonnée par Philippe Oriol et Joseph Hirsch (mahJ)