Etgar Keret
Etgar Keret en conversation avec Raphaëlle Leyris
À l’occasion de la parution de Correction automatique (L’Olivier, 2025, traduit de l’hébreu par Rosie Pinhas-Delpuech)
Introduction par Sophie Andrieu, responsable de l'auditorium du mahJ
Dans Correction automatique, on rencontre un célibataire fauché et asthmatique qui a perdu la foi, un acteur de téléréalité venu d’une autre dimension, le propriétaire d’un astéroïde sur le point d’entrer en collision avec la Terre, une femme qui s’efforce de convaincre une intelligence artificielle de se suicider, et bien d’autres personnages inventés par l’écrivain israélien le plus drôle (et peut-être le plus lucide) de sa génération.
Avec humour et délicatesse, il prouve, une fois de plus, qu’un mélange entre « la dépression et un léger accablement » (sic) peut donner une œuvre pleine de panache, qui regarde le monde par le prisme de la comédie sans renier sa noirceur.