En l'absence de Pascin, par Joann Sfar
Joann Sfar évoque le peintre Jules Pascin (1885-1930), « prince de Montparnasse » auquel il a consacré six ouvrages illustrés, et dévoile à travers lui sa passion du dessin.
À l'occasion de l'exposition « Joann Sfar. La vie dessinée »
Joann Sfar voue au peintre Jules Pascin (1885-1930) une admiration et une affection particulières. Né en 1885 à Vidin, en Bulgarie, au sein d’une famille d’ascendance séfarade, Julius Mordecai Pincas se forme à Vienne, Budapest, Berlin et Munich avant de s’établir à Paris où il prend le nom de Pascin sur les conseils d’Apollinaire. Après un détour par les États-Unis durant la Grande Guerre, Pascin regagne Paris. « Prince de Montparnasse », dessinateur des nuits parisiennes, il expose chez Berthe Weill et au Salon des indépendants, tout en fréquentant les maisons closes et les recoins mal famés de Montmartre, jouissant d’une liberté dont témoigne son art. Rongé par l’alcool et les excès, Pascin se suicide le 2 juin 1930, jour du vernissage de sa dernière exposition. Retour sur la vie et l’œuvre d’un artiste hors norme, auquel Joann Sfar a consacré six ouvrages illustrés aux éditions L'Association.
Introduction par Sophie Andrieu, responsable de l'auditorium du mahJ