Emma Goldman. Féminisme, judaïsme et anarchisme
Rencontre avec Alice Béja (Sciences Po Lille) et Maria Tarasova Chomard (IHTP), animée par Léa Veinstein.
Introduction par Sophie Andrieu, responsable de l'auditorium du mahJ
Emma Goldman est née à Kovno dans l’Empire russe en 1869. Subissant la pauvreté, l’antisémitisme, mais aussi l’autorité de son père, elle se rebelle très tôt contre toute forme d’oppression religieuse. Adolescente, elle s’installe avec ses parents à Saint-Pétersbourg où elle entre alors en contact avec des étudiants socialistes révolutionnaires. En 1885, elle émigre aux États-Unis. Juive, russe, parlant l’allemand et le yiddish, Emma Goldman intègre le milieu des immigrés anarchistes new-yorkais.
Elle devient rapidement une pionnière de l’anarcho-féminisme. Elle meurt en 1940 à Toronto.
Emma la Rouge apparaît aujourd’hui comme une figure emblématique du « Yiddishland libertaire », un monde à la croisée de anarchisme et du judaïsme.