
Alfred Dreyfus (en haut, à gauche) à l’École d’artillerie (3e brigade), Fontainebleau, 1880-1882
Paris, mahJ, don des petits-enfants du capitaine Dreyfus © ph. Christophe Fouin
Quelques repères chronologiques de l'affaire Dreyfus.
Naissance d’Alfred Dreyfus à Mulhouse.
Formation militaire à l’École polytechnique et à l’École supérieure de guerre.
Alfred Dreyfus (en haut, à gauche) à l’École d’artillerie (3e brigade), Fontainebleau, 1880-1882
Paris, mahJ, don des petits-enfants du capitaine Dreyfus © ph. Christophe Fouin
Entrée de Dreyfus à l'état-major en tant que stagiaire.
Découverte de l’existence d’un traître au sein de l’état-major.
Dreyfus est arrêté et incarcéré.
À l’issue du procès à huis clos, Dreyfus est condamné pour haute trahison sur la base de pièces qui ne lui sont pas montrées.
« La scène de la dictée ». The Martyrdom of Alfred Dreyfus : A Historical Survey of the Whole Case, Special Number of The Graphic, Londres, 14 septembre 1899
Paris, mahJ, don des petits-enfants du capitaine Dreyfus © ph. Christophe Fouin
Dreyfus est dégradé publiquement
Il est débarqué sur l’île du Diable.
« La scène de la dégradation dans la cour de l'Ecole militaire ». The Martyrdom of Alfred Dreyfus : A Historical Survey of the Whole Case, Special Number of The Graphic, Londres, 14 septembre 1899
Paris, mahJ, don des petits-enfants du capitaine Dreyfus © ph. Christophe Fouin
L’Île du Diable, sans date,
Paris, mahJ, don des petits-enfants du capitaine Dreyfus © ph. Christophe Fouin
Le lieutenant-colonel Picquart, chef du service de renseignement militaire découvre la culpabilité d’Esterhazy. Ses chefs refusent de l’entendre.
Dreyfus est mis aux fers.
Bernard Lazare publie Une erreur judiciaire. La vérité sur l’affaire Dreyfus.
Aron Gerschel (phot.), Lieutenant-colonel Georges Picquart, 1898, épreuve sur papier albuminé collée sur carton imprimé
Paris, mahJ, don de Gilbert Schil © ph. Christophe Fouin
Fortuné Louis Méaulle, « Dreyfus à l’île du Diable », Le Petit Journal, 27 septembre 1896 © ph. Christophe Fouin
Le vice-président du Sénat, Scheurer-Kestner, convaincu de l’innocence de Dreyfus, prend sa défense.
Le frère d’Alfred Dreyfus, Mathieu, apprend l’identité du véritable traître, Esterhazy, et le dénonce.
Eugène Pirou (phot.), Auguste Scheurer-Kestner, Paris, 4e quart du XIXe siècle, épreuve sur papier albuminé collée sur carton imprimé,
Paris, mahJ, don de Gilbert Schil © ph. Christophe Fouin
Esterhazy est jugé à huis clos et acquitté par un tribunal militaire.
Émile Zola publie « J’accuse… ! » dans L’Aurore.
À l’issue de son procès, Zola est condamné.
Le lieutenant-colonel Henry avoue avoir fait un faux contre Dreyfus. Le lendemain, il est retrouvé la gorge tranchée dans sa cellule, un rasoir à la main.
Fortuné Louis Méaulle, « Le commandant Esterhazy au conseil de guerre. Lecture du jugement », Le Petit Journal, 23 janvier 1898, Paris, mahJ, © ph. Christophe Fouin
Émile Zola, « J’Accuse…! Lettre au président de la République », L’Aurore, 13 janvier 1898
La Cour de cassation casse et annule le jugement de 1894 et renvoie Dreyfus devant le conseil de guerre de Rennes.
Dreyfus revient en France.
À l’issue du procès de Rennes, Dreyfus est condamné avec circonstances atténuantes.
Le président Émile Loubet le gracie.
Émile Fivaz, L’Accusé récalcitrant, 1899, encre, aquarelle et lavis sur papier contrecollé sur carton
Paris, mahJ © ph. Christophe Fouin
Loi d’amnistie.
Le député Jean Jaurès relance l’Affaire. Le ministre de la Guerre André promet une enquête et saisit quelques mois plus tard la Cour de cassation.
Nadar (phot.), Jean Jaurès, 4e quart du XIXe siècle, épreuve sur papier albuminé collée sur carton imprimé
Paris, mahJ, don de Gilbert Schil © ph. Christophe Fouin
Vote de la loi de séparation des Eglises et de l'Etat.
La Cour de cassation casse le jugement de Rennes.
Dreyfus est réintégré dans l’armée mais perd cinq ans d’ancienneté.
Ernest Le Delay (éditeur-imprimeur), La Réhabilitation de Dreyfus, Paris, 1906, carte postale
Paris, mahJ, don de Gérard Silvain © ph. Christophe Fouin
Voyant sa carrière bloquée, Dreyfus demande sa mise à la retraite.
Lors de la panthéonisation de Zola, Dreyfus est victime d’une tentative d’assassinat.
Dès l’annonce de la mobilisation, Dreyfus reprend son service.
Décès de Dreyfus.