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La fondation Pro mahJ

La fondation Pro mahJ a pour objet de soutenir les activités du musée et notamment sa politique d’expositions et d’édition, ainsi que l’enrichissement de la collection.

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La fondation Pro-mahJ

Adossée au mahJ, la fondation pour le musée d’art et d’histoire du Judaïsme a été créée en 2003 à l’initiative de Claire Maratier, fille du peintre Michel Kikoïne (1892-1968). La fondation a pour objet de soutenir les activités du musée – et notamment sa politique d’expositions, d’édition et d’investissements – et d’enrichir ses collections.

Elle conserve une collection d’œuvres exceptionnelles qui illustre l’apport des cultures du judaïsme en Europe et autour de la Méditerranée.

Elle décerne tous les deux ans le prix Maratier à un artiste qui bénéficie ainsi d’une exposition au mahJ.

Reconnue d’utilité publique, la fondation est habilitée à recevoir les dons et legs en exonération des droits de mutation.
Elle organise des collectes de dons pour soutenir les actions du musée. Elle contribue ainsi activement, et de façon unique, aux côtés du mahJ, au rayonnement, en France, des cultures du judaïsme.

Son statut permet à chaque donateur de bénéficier de déductions fiscales, notamment sur l’impôt sur le revenu et sur l’impôt de solidarité sur la fortune. La fondation réunit régulièrement ses donateurs au musée autour d’événements privilégiés.

Son conseil d’administration est actuellement composé de Dominique Schnapper (présidente du mahJ), Rémy Schwartz (secrétaire général), Adrien Cipel (trésorier), Patrick Audebert (représentant du ministère de l’Intérieur), David Zivie (représentant du ministère de la Culture), Patrick Klugman (avocat, représentant de la Ville de Paris), et de six personnalités : Florence de Botton, Jacqueline Frydman (directrice du Passage de Retz), Denis Olivennes (dirigeant d’un groupe de médias, vice-président), Perrine Simon-Nahum (directrice de recherches au CNRS, professeure attachée à l’Ecole normale supérieure), Olivier Schiller (président de Septodont), Gérard Unger (administrateur de Médiatransports).

Le prix Maratier

Claire Maratier avait créé le prix Maratier, décerné tous les deux ans, en souvenir de son mari Amédée Maratier, avec lequel elle partageait le goût de l’art vivant. Il a été décerné en 2005 à Pierrette Bloch, en 2007 à Iris Sara Schiller, en 2009 à Mikael Levin, en 2011 à Cécile Reims, en 2013 à Nira Pereg et en 2015 à Moshe Ninio et Dove Allouche en 2020. Son jury est composé des personnalités extérieures suivantes :  Paula Aisemberg, Florence de Botton, Alexia Fabre, Jacqueline Frydman et Nathalie Mamane-Cohen.

Claire Maratier

Fille du peintre Michel Kikoïne, Claire Maratier (1915-2013) a accompagné le mahJ dès sa création. Généreuse donatrice, infatigable soutien, elle fut aussi une amie très chère du musée. Elle a contribué à l’acquisition de la première œuvre à être entrée dans les collections propres du musée, une très rare cabane pour la fête de Soukkot de la fin du XIXe siècle. Le mahJ a reçu d’elle un fonds constitutif d’œuvres d’artistes de cette École de Paris qu’elle tenait tant à faire mieux connaître :  Kikoïne – dont le musée possède désormais une très importante collection, Soutine, Krémègne, Hayden, Pascin, Marcoussis.
Claire Maratier avait perdu progressivement la vue. Elle continuait néanmoins de visiter les expositions et les ateliers d’artistes, captant ce qui s’y tramait, touchant les œuvres, donnant son avis avec un détachement apparent qui masquait à peine des opinions fortes. Le mahJ a pu, peu de temps avant sa disparition, la filmer, l’interroger sur son enfance à la Ruche et sur sa traversée de l’Europe en guerre. 

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