Revenir en haut de la page

Héroïsme juif

1945.11.23
Inv.
AR/1524.16.7
Document d'archives
Article de journal
Dimensions :
H.57,5 cm - L. 11,5 cm
Papier imprimé
mahJ,
don d'Ariel Fenster

Pour toute demande de reproduction veuillez contacter la photothèque.

Description
Dans le « Forward » (Forverts) de Khayim Liberman
Traduction
Vous vous demandez : comment les Juifs ont-ils survécu à tous les massacres passés et à l'aide de quelles forces vont-ils surmonter celui de notre temps ? Je vais vous raconter une histoire. En 1929, je vivais à Paris, où je connaissais deux Juifs... [Résumé :L'un était un jeune homme de son temps, très éduqué (chimiste) et très mobilisé dans l'action sociale, le second un Juif à l'ancienne mode, vivant de tout petit commerce, tous deux d'origine polonaise et très amis. Lorsque la France tomba, le jeune se sauva en partant pour l'Amérique, l'autre fut pris par les nazis. Je revois le jeune chimiste et pensons avec douleur au destin de notre vieil ami. Ô surprise, il y a quelques jours, le jeune chimiste reçoit une lettre de son vieil ami Ye'hiel Steinsaltz, resté en vie, une leçon de vie. Toute sa famille restée à Varsovie a été assassinée. De France, quatre filles et un fils ont été déportés. Il lui reste un petit-fils, aux besoins duquel il doit pourvoir en son grand âge. Il veut vivre et n'a pas de temps pour le découragement. Il repense à tous les autres massacres. Il exhorte à oublier les douleurs individuelles et décrit ses efforts pour gagner sa subsistance et conserver sa sociabilité juive. Il rappelle un mot entendu d'un hassid : au lieu de sombrer dans le chagrin, veille pour les autres au grain... Ce mot lui est un remède à ses douleurs quotidiennes. Il rappelle l'exemple d'une femme juive de prisonnier de guerre qui, le connaissant seulement de vue, était venue spontanément l'aider quand il vivait reclus dans son appartement, sous l'occupation, tous les jours...]