Coiffe
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Les deux pans de la coiffe permettaient d’envelopper et d’essorer la chevelure à la sortie de bain rituel. Pour cela la coiffe est en matière absorbante, coton et lin. Il existe également les beniqas d’apparat (comme c’est le cas ici) en voile de lin brodé de fils de soie , typique pour la ville d’Alger et d’autres en satin de soie orné de fils métalliques, de cannetilles et de paillettes (typiques notamment pour la ville d’Oran). Elles étaient utilisées particulièrement au sortir de bain rituel avant le mariage et faisaient partie de la dot de la jeune mariée.
Coiffe en soie rose, doublée dans la partie supérieure de voile de coton blanc. Elle est formée d'un rectangle plié en deux de façon à former une capuche à deux pans. Décor d’application de petites perles de verre multicolore, placé dans la partie supérieure, forme des motifs floraux et des motifs géométriques en bas des deux pans qui sont bordés de franges de fils de soie blanche.
- Les Juifs d’Algérie. Images et textes. Éditions du Scribe, Paris 1987
- De soie et d'or. Broderies du Maghreb, éd. Joël Cuénot, Paris 1996