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Coiffe

Algérie, Afrique du Nord,
20e siècle, 1er quart
Inv.
2000.34.008
Costume
Coiffe
Beniqa
Dimensions :
H. (avec les franges) 95 - L. 22 cm
Satin de soie, coton, broderies de cannetilles, plaques de métal, fils dorés.
mahJ,
don de Henriette Azen en mémoire de sa mère Reine Teboul Bibas descendante de 17 générations de dayanim

Pour toute demande de reproduction veuillez contacter la photothèque.

Contexte d'utilisation
Fête familiale/ Mariage/ Bain rituel
Historique
L'utilisation première de la beniqa est de couvrir et retenir les cheveux mouillés. Les Algéroises se coiffent de la beniqa au hammam, mais aussi dans leurs demeures, à certains moments de la journée et de l'année. Souvent elles tressent leurs cheveux en deux longues nattes, elles entourent chaque natte par un pan de la beniqa, le cône de la coiffe étant placé au sommet du crâne, puis elles les enroulent autour de la tête et les fixent à la manière d'un turban. Les extrémités des pans qui ne contiennent pas de cheveux sont souvent plus richement brodés que le reste de la beniqa car elles sont posées sur les épaules ou sur le dos, une fois les tresses appliquées contre la tête.
Provenance
Ce bonnet appartenait à la mère de la donatrice Reine Teboul Bibas.
Description
Un rectangle en soie écru, entièrement doublé de coton écru, plié en deux et cousu dans sa partie supérieure sur la hauteur de 24 cm formant ainsi une sorte de capuche à deux longs pans. Le décor de fils dorés, de fils de soie jaune, de paillettes et de fines plaques métalliques représentant des motifs floraux est placé sur toute la surface avec une concentration sur la partie supérieure de la capuche. Le pourtour et les extrémités des pans sont pourvus des franges de cannetilles.
Bibliographie
- Les Juifs d'Algérie. Images et textes, éd du Scribe, Paris, 1987.
- Leyla Belkaïd, Algéroises. Histoire d'un costume méditerranéen, Edisud, Aix-en-Provence, 1998.
- De soie et d'or. Broderies du Maghreb, éd. Joël Cuénot, Paris 1996