Littérature israélienne
Rencontre avec les écrivains israéliens Yaël Neeman et Benny Mer, animée par Stéphane Bou.
À l’occasion de la parution de leurs romans Elle était une fois (traduit de l'hébreu par Rosie Pinhas-Delpuech et Laurence Sendrowicz, Actes Sud) et Smotshè : biographie d’une rue juive de Varsovie (traduit de l'hébreu par Gilles Rozier, éditions de l’Antilope
Au travers de deux enquêtes singulières, l’une dédiée à une femme, l’autre aux habitants d’une rue de Varsovie, deux auteurs israéliens rendent hommage à l’immensité des vies minuscules qu’ils tentent de sauver de l’oubli.
À la mort de Pazith, une femme qu’elle connaissait peu et dont elle ne savait rien, Yaël Neeman s’est lancée dans une enquête obsédante pour restituer la vie de cette femme, née dans un camp de réfugiés, qui semble avoir cherché à effacer toute trace d’elle-même. En même temps que le puzzle fragile du souvenir de son passage sur Terre, se dessine, témoignage après témoignage, une société israélienne enfantée dans la tragédie.
Ils étaient tailleurs, cordonniers, prostituées et poètes, Juifs observants, bundistes et sionistes. Plongeant dans les annonces, les faits divers et les fragments littéraires de la presse yiddish d’avant-guerre, Benny Mer reconstitue le microcosme de la rue Smocza, artère pauvre du quartier juif de Varsovie, et retrace le destin de ses habitants après 1939.