Isaac Bashevis Singer. Première partie
Première partie de l'après-midi d'étude consacrée à Isaac Bashevis Singer
Coordonnée par Eva Weil, Société psychanalytique de Paris, Sirice (Sorbonne, Identité, relations internationales et civilisations de l’Europe)
Introduction par Sophie Andrieu, responsable de l'auditorium du mahJ
Séance présidée par Eva Weil, Société psychanalytique de Paris, Sirice (Sorbonne, Identité, relations internationales et civilisations de l’Europe)
Isaac Bashevis Singer, impénitent funambule. Lecture du Magicien de Lublin
Paule Levy, université Versailles Saint-Quentin
Ombres sur l’Hudson : un roman posthume ?
Marc Amfreville, Sorbonne Université, Quatrième Groupe
Transmettre la catastrophe par la fiction
Isabelle Alfandary, université Sorbonne Nouvelle
Isaac Bashevis Singer (1904-1991) est absent de l’histoire canonique de la littérature yiddish, et n’est pas considéré comme un « écrivain de la Shoah », malgré l’omniprésence de la destruction des juifs d’Europe dans son œuvre. Pourtant, celle-ci est mondialement reconnue et sera couronnée par le prix Nobel en 1978. Juif de Pologne émigré en Amérique avant-guerre, il est un écrivain de l’entre-deux, du deuil et du désastre individuel et collectif. Bataillant avec les impératifs moraux et divins à travers ses personnages, Singer continue d’interroger nos contradictions contemporaines.