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Souvenirs sur l'Affaire

BLUM, Léon
Éditeur :
Marianne
Paris, France,
1935.08.14
Inv.
IM/0846.04
Imprimé
Journal/ Coupure de presse
Dimensions :
H. 55,6 - L. 37,8 cm
Impression
mahJ,
don de Gilbert et Claude Schil

Pour toute demande de reproduction veuillez contacter la photothèque.

Historique
Léon Blum publia en 1935 dans Marianne une suite de 7 articles consacrés à l'Affaire Dreyfus, qu'il réunira ensuite dans un ouvrage intitulé "Souvenirs sur l'Affaire".
"Marianne est le nom d'un journal politique et littéraire orienté à gauche qui fut publié à Paris dans les années 1930. Pacifiste, il se présente comme "l'hebdomadaire de l'élite intellectuelle française et étrangère".

Le journal, lancé en 1932 par Gaston Gallimard, est placé sous la direction d'Emmanuel Berl jusqu'à son départ en 1937. Pierre Bost en est le rédacteur en chef et André Malraux participe à la conception de la maquette. Dès 1933, les photomontages politiques signés par Marinus sont la marque de fabrique du journal, qui en publiera plus de 250, essentiellement en Une. Ils mettent en scène Hitler, Staline, Churchill et les leaders politiques de l'époque, dans les postures les plus cocasses, souvent inspirées des classiques.

Parmi les contributeurs de l'hebdomadaire: Antoine de Saint-Exupéry, Georges Auric, Julien Benda, Pierre Mac Orlan, Jean Rostand, Henri Troyat, Herbert George Wells, Marlène Dietrich, Marie Bonaparte, Suzanne Chantal, ...

Marianne jouit d'une grande influence dans les milieux intellectuels de gauche, mais son succès limité (tirage de 60 000 exemplaires en 1936) conduit Gallimard à le vendre en 1937. Le journal se dépolitise et sa publication cesse définitivement en août 1940." cité de site internet http://fr.wikipedia.org/wiki/Marianne_%28journal_1932-1940%29
Description
Une page déchirée d'un journal, qui revient sur l'Affaire Dreyfus à l'occasion de la mort d'Alfred Dreyfus. Deux reproductions de photographies illustrent l'article. Sur la première, on voit Dreyfus sortant du Conseil de guerre de Rennes, la garde lui tourne le dos pour ne pas avoir à présenter les armes à un officier accusé de haute trahison. Sur la seconde, Dreyfus, au tribunal, répond à l'interrogatoire du président.