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Le monument de Henri Heine

Éditeur :
Le Siècle
Paris, France,
1901.11.24
Inv.
IM/0846.09
Imprimé
Journal/ Coupure de presse
Dimensions :
H. 59,1 - L. 40,5 cm
Impression
mahJ,
don de Gilbert et Claude Schil

Pour toute demande de reproduction veuillez contacter la photothèque.

Historique
"Christian Johann Heinrich Heine ou Henri Heine, né le 13 décembre 1797 à Düsseldorf sous le nom de Harry Heine et mort le 17 février 1856 à Paris, est un des plus importants poètes et journalistes allemands du XIXe siècle.
Heine est né de parents juifs ; sa mère était issue d’une famille de banquiers et d’érudits, juifs libéraux, qui avait quitté les Provinces-Unies à la fin du XVIIe siècle, et son père d’une famille de marchands du nord de l’Allemagne, juifs orthodoxes. Il est encore adolescent quand il écrit ses premiers poèmes d’amour. Il s'est épris d’une de ses cousines, Amalie, la fille de l’oncle Salomon, qui sera son mécène. D’Amalie, il fera à la fois son deuil (cela lui prendra du temps) et son miel (Le Livre des Chants).
Heinrich Heine en 1829

Il fait des études de droit dans plusieurs universités : à Bonn et Göttingen en 1820-1821; à Berlin entre 1821 et 1879, où il est l'élève de Hegel et où il publie son premier recueil de vers ; à Göttingen en 1824-1825. Il obtient son doctorat en 1825.

Suivirent ses pérégrinations en Allemagne (Goethe avait lancé la mode), d'où surgirent ses Tableaux de voyage (Reisebilder) en 1826. C’est sa naissance littéraire, du moins comme prosateur, un mélange à sa façon de choses vues et de réflexions où il devient son principal personnage. « Ce que je ne peux voir en observant les choses de l’extérieur, je le vois en me mettant en elles. » Du coup, le voilà journaliste aux Neue Allgemeine Politische Annalen : « Moi, dont l’occupation favorite est d’observer le passage des nuages, de tendre l’oreille aux secrets, il m’a fallu exposer les intérêts de l’époque, attiser des aspirations révolutionnaires… »

Heine passa sa vie tiraillé par les éléments incompatibles de ses identités juive et allemande, notamment pour ce qui concernait l'accès aux chaires universitaires, une ambition secrètement caressée par Heine. Non seulement il n'atteint pas son but, mais d'autres - dont son cousin et mécène, le compositeur Meyerbeer - n'eurent pas à franchir l'étape de la conversion pour bénéficier de tels avantages.

En 1827, il voyage en Angleterre, puis il s'installe à Munich. En 1828-1829, il voyage en Italie et séjourne en Toscane. Puis, il s'installe à Hambourg en 1830. Il apprend depuis Helgoland la nouvelle de la Révolution de Juillet à Paris et écrit les lettres publiées sous le titre Réveil de la vie politique[1].

En 1831, il s'installe à Paris, où il devient le plus fêté des Allemands. En 1833, il publie ses premiers articles sur l'Allemagne dans La Revue des Deux Mondes.

Grand arpenteur de la ville, il est un piéton baudelairien avant l’heure, y compris dans la fréquentation des prostituées. Il déménage souvent. On lui connaît au moins seize adresses, généralement dans le quartier de Montmartre. En 1834, il se met en ménage avec Augustine Crescence Mirat, qu’il rebaptise Mathilde et qu'il épouse en 1841. Il fréquente les socialistes utopistes, disciples du comte de Saint-Simon.

En 1843, il se rend en Allemagne, mais le gouvernement a proscrit ses œuvres. Il fait publier Atta Troll: Ein Sommernachtstraum (Un rêve au milieu de l'été). L'année suivante, il fait un deuxième et dernier voyage en Allemagne et publie Deutschland: Ein Wintermärchen (Allemagne : un conte d'hiver). Son ami Karl Marx écrit un article dans sa revue En avant.

En 1848, il devient grabataire, terrassé par la syphilis (comme il le croit lui-même) ou la myopathie (selon la description de sa maladie). Il revient aussi à la poésie, où s’entremêlent l’élégie, la confession intime, l’espoir politique.
En 1854, il publie un article Les Aveux du Poëte dans La Revue des Deux Mondes dans lequel il renie son athéisme et ses idéaux révolutionnaires et qui formera la conclusion de la nouvelle édition du livre De l'Allemagne (1855).

L'édition définitive des Œuvres complètes de Henri Heine en français commence à paraître chez Calmann-Lévy en 1855. Les versions françaises de ces œuvres sont des traductions libres de l'allemand dont Heine prétend être aussi l'auteur (bien qu'il ait souvent eu recours à des traducteurs). Seul Gérard de Nerval a signé ses traductions. Heine écrivait suffisamment bien en français pour que Sainte-Beuve lui accorde des "lettres de grandes naturalisation"[2].
Heinrich Heine est mort le 17 février 1856. Il est inhumé au cimetière de Montmartre à Paris (Section 27, avenue Hector Berlioz). " cité de site internet http://fr.wikipedia.org/wiki/Heinrich_Heine
Description
Une page déchirée d'un journal. L'article consacré à Henri Heine évoque notamment l'inauguration d'une statue, un buste du poète, destiné à sa tombe située au cimetière de Montmartre. L’œuvre a été créée par Hasselriis et a été commandée par les cercles littéraires de Vienne.