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Coiffe

Constantine, Algérie, Afrique du Nord,
20e siècle, 1er quart
Inv.
2006.27.008
Costume
Coiffe
Beniqa
Dimensions :
H. (avec les franges ) 92 - L. (avec les franges ) 25 cm
Soie, voile de coton, broderies de lames d'argent, cannetilles
mahJ,
don de Denis Stora

Pour toute demande de reproduction veuillez contacter la photothèque.

Contexte d'utilisation
Fête familiale/ Mariage/ Bain rituel
Historique
L'utilisation première de la beniqa est de couvrir et retenir les cheveux mouillés. Les Algéroises se coiffent de la beniqa au hammam, mais aussi dans leurs demeures, à certains moments de la journée et de l'année. Souvent elles tressent leurs cheveux en deux longues nattes, elles entourent chaque natte par un pan de la beniqa, le cône de la coiffe étant placé au sommet du crâne, puis elles les enroulent autour de la tête et les fixent à la manière d'un turban. Les extrémités des pans qui ne contiennent pas de cheveux sont souvent plus richement brodés que le reste de la beniqa car elles sont posées sur les épaules ou sur le dos, une fois les tresses appliquées contre la tête.
Broderie à lame d'argent, coûteuse et difficile à réaliser, est utilisée essentiellement pour les costumes de mariage. La lame traverse le tissu créant un décor sur l'endroit et sur l'envers de la pièce.
Description
Un rectangle en soie écru, entièrement doublé de voile de coton blanc, plié en deux et cousu dans sa partie supérieure sur la hauteur de 17 cm formant ainsi une sorte de capuche à deux longs pans. Sur toute la surface le décor brodé à la lame d'argent représentant des motifs floraux. Le pourtour bordé de franges de cannetilles d'argent.
Bibliographie
- Les Juifs d'Algérie. Images et textes, éd du Scribe, Paris, 1987.
- Leyla Belkaïd, Algéroises. Histoire d'un costume méditerranéen, Edisud, Aix-en-Provence, 1998.