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20 ans !

Le mahJ célèbre son vingtième anniversaire en 2018.
Pour l’occasion, le musée présente tout au long de l’année une riche programmation tant scientifique que culturelle.

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 Bal de Pourim au mahJ, mars 2017

En 1998, le mahJ ouvrait ses portes dans le prestigieux cadre de l’hôtel de Saint-Aignan, au cœur du Marais a Paris, et dotait la France d’un musée unique au monde par sa vocation : retracer l’histoire des communautés juives de France, d’Europe et de Méditerranée à travers la diversité de leurs formes d’expression artistique, de leur patrimoine et de leurs traditions, de l’Antiquité à nos jours.

Vingt ans après sa création, le mahJ s’impose comme l’un des musées les plus vivants de Paris, ainsi que comme un acteur essentiel de la préservation du vivre-ensemble. En proposant au plus large public de découvrir l’ancrage très ancien des juifs dans la nation, et l’universalité de leurs productions artistiques et culturelles, le mahJ illustre 2000 ans de ≪ cultures en partage ≫.

À l’occasion de son vingtième anniversaire, le mahJ propose au cours de l’année 2018 deux expositions exceptionnelles – ≪ Helmar Lerski. Pionnier de la lumiere ≫ d’avril à juillet 2018 et ≪ Sigmund Freud. Du regard à l’écoute ≫ d’octobre 2018 à février 2019 – un hommage aux donateurs de mars 2018 à janvier 2019, et de nombreuses manifestations, parmi lesquelles un week-end portes ouvertes les 10 et 11 mars.

Suivez l'anniversaire du mahJ #20!mahJ

 


Entretien croisé

Programmation culurelle

 


Entretien croisé

avec Dominique Schnapper, présidente du mahJ et Paul Salmona, directeur

Pourquoi un musée d'art et d'histoire du Judaïsme à Paris ?

Dominique Schnapper : Dans les années 1980, l’exposition de la collection d’Isaac Strauss au Grand Palais a été le point de départ d’un projet visant à créer un grand musée du judaïsme, à l’instar de New York, ou d’Amsterdam, pour regrouper ce prestigieux ensemble de judaica offert au musée de Cluny par Charlotte de Rothschild, la collection du musée d’Art juif de la rue des Saules, et les stèles funéraires médiévales mises au jour en 1849 rue Pierre-Sarrazin. Jacques Chirac, alors maire de Paris, mit l’hôtel de Saint-Aignan à la disposition du futur musée, tandis que Jack Lang, alors ministre de la Culture, y déposait les collections nationales.
Paul Salmona : Bien que notre pays compte l’une des communautés juives les plus importantes du monde, seul le musée de la rue des Saules et le musée judéo-comtadin à Cavaillon étaient spécifiquement consacrés au judaïsme. Comme fait de civilisation, le judaïsme était absent des musées nationaux comme des musée municipaux. La Ville et l’État s’entendirent pour fi nancer le fonctionnement de ce qui devait devenir l’une des institutions culturelles les plus originales de la capitale et le seul musée en Europe à traiter du judaïsme dans son ensemble, en présentant en particulier l’histoire des juifs de France.

 

Quelles sont les spécificités de ce musée ?

Dominique Schnapper : En s’inscrivant dans la catégorie des musées d’Art et d’Histoire, le mahJ se démarque de la notion de « musée juif », courante à l’étranger, mais qui, en France, relèverait d’une approche essentialiste. Il s’agissait de rendre sa place au judaïsme au sein du paysage des musées français. C’est un musée de civilisation d’un genre nouveau, pas un musée communautaire ou confessionnel.

Paul Salmona : Laurence Sigal, qui a conduit le projet à partir de 1988 et a dirigé le mahJ jusqu’en 2011, a fait le choix d’un « musée de collections ». Leur spectre chronologique – du Moyen Âge à nos jours –, et leur extension géographique – de l’Europe orientale et du Levant à la France et au Maghreb –, sont le reflet de la diversité du judaïsme français. C’est une des originalités du mahJ car, dans de nombreux musées à l’étranger, on n’a qu’une approche nationale, et, souvent, faute de collections, on présente comme musée ce qui n’est qu’un « centre d’interprétation »

 

Quelle est la vocation du mahJ ?

Dominique Schnapper : Dans un contexte marqué par la résurgence d’une parole antisémite dans l’espace public et par l’apparition de formes nouvelles de terrorisme, le mahJ joue un rôle essentiel pour faire connaître à tous les publics – néophytes ou familiers du judaïsme – l’inscription très ancienne des juifs dans la nation, la diversité de leurs cultures, l’originalité et l’universalité de leurs productions artistiques et intellectuelles. « Musée de France » placé sous la tutelle de l’État et de la Ville de Paris, le mahJ est, plus que jamais, une institution républicaine, un musée pour tous les publics.

Paul Salmona : L’hôtel de Saint-Aignan et ses remarquables équipements – salles d’exposition, auditorium, ateliers pédagogiques, librairie, médiathèque – proposent une programmation culturelle très large, qui va bien au-delà des thèmes permis par la seule collection permanente. Les expositions notamment ont montré que l’on peut aller de l’Amsterdam de Rembrandt et Spinoza au New York d’Harvey Kurtzman, du Buenos-Aires de Goscinny à la Vienne de Sigmund Freud. Et l’auditorium explore des domaines comme les sciences humaines, la littérature, le cinéma, la musique ou… les séries télévisées. Le mahJ peut ainsi présenter les cultures du judaïsme dans toute leur diversité. Enfin, le musée fait un effort très important pour contribuer au « vivre ensemble » et à la lutte contre les préjugés et les discriminations. Chaque année nous formons des centaines d’enseignants pour les aider à répondre aux remarques racistes entendues en classe. Les collections nous permettent de proposer une pédagogie vivante, fondée sur les oeuvres et non pas seulement sur le discours.

 

Quel bilan tirez-vous de ces vingt années ?

Dominique Schnapper : Le mahJ s’est imposé dans le paysage culturel comme un lieu
d’ouverture et de dialogue interculturel, avec des propositions très larges qui vont de la recherche la plus savante à l’art de la bande dessinée ou à la musique populaire, en partenariat avec de nombreuses institutions. Il a su montrer que, bien au-delà du fait religieux, les cultures des communautés juives peuvent intéresser un large spectre de visiteurs, quelles que soient leur sensibilité ou leurs origines.

Paul Salmona : En vingt ans, la collection a été considérablement enrichie, grâce à des achats importants, mais aussi à de très nombreux dons, qui ont permis d’acquérir des oeuvres qui auraient été inaccessibles autrement. Le mahJ a développé un véritable savoir-faire de programmation, qui se traduit dans une politique d’expositions dynamique et originale, à laquelle contribuent les institutions le plus prestigieuses. Le mahJ est un musée du XXIe siècle, où les expositions, la médiathèque, le service éducation et médiation, l’auditorium, la librairie tiennent une place aussi essentielle que la collection. Le musée a accueilli près de deux millions de visiteurs en vingt ans : aujourd’hui, nous connaissons bien les attentes de nos publics mais aussi leurs frustrations.

 

Quels sont les principaux défis auxquels le mahJ sera confronté les prochaines années ?

Paul Salmona : Notre chantier majeur est celui de la refonte du parcours permanent. Nous savons, avec le recul, que la collection manque de mise en contexte, de médiation. Nous voulons aussi renforcer la présence du judaïsme en France avant l’Émancipation, en débutant le parcours dès l’Antiquité pour nous adapter aux attentes des enseignants. Il manque aussi une section sur le judaïsme après 1945, pour ne pas donner le sentiment d’une disparition, alors que le judaïsme est très vivant dans notre pays. Nous voulons aussi donner plus d’espace à l’École de Paris, à l’art contemporain, à la bande dessinée. D’une façon générale, nous voulons réinscrire le judaïsme dans le récit national. Nous travaillons sur la distribution des espaces avec un projet d’extension sous le jardin Anne-Frank, qui permettrait de créer des salles plus vastes pour les expositions temporaires, sur 500 m², et libérerait 400 m² pour le parcours permanent, qui retrouverait une circulation satisfaisante. Ce projet, à conduire sur plusieurs années, mobilisera des moyens importants et impliquera un soutien financier de la Ville de Paris et de l’État, des institutions juives et des particuliers auxquels nous ferons appel.

Dominique Schnapper : L’activité éducative doit être développée, notamment pour que l’abord du judaïsme dans le cadre scolaire se fasse à partir de toute son histoire et non pas à travers le seul prisme de la Shoah, qui prédomine aujourd’hui dans l’enseignement. Après 1791, la France a inventé un modèle d’intégration d’une communauté à la nation. Ce processus, qui donne la primauté à la citoyenneté, est encore une référence aujourd’hui.


 

Week-end Portes ouvertes

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Pourim, le monde à l’envers !

› Samedi 10 mars 2018 de 14h à 17h

Un programme à découvrir en famille ou entre amis
Enfants à partir de 4 ans accompagnés d’adultes
Accueillis dans le royaume de la reine Esther, grands et petits découvrent le récit de Pourim. Et puis, place à l’imagination ! À partir de divers matériaux, chacun réalise son masque. Un goûter spécial sera offert à tous.
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East Side Story

› Samedi 10 mars 2018 à 17h

Concert-spectacle imaginé par Jean-François Zygel
Avec Talila, voix ; Martine Bailly, violoncelle ; Jean-François Zygel, piano, composition, arrangements
Des chansons yiddish d’Europe à celles du répertoire américain interprétées par la voix grave et envoûtante de Talila, par les volutes ornementales du violoncelle de Martine Bailly et accompagnées de ses compositions inédites inspirées des chants de cantors de synagogues, Jean François Zygel nous invite à voyager au coeur des musiques juives.
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Le regard de... Gérard Garouste

› Dimanche 11 mars 2018 à 11h

Peintre, graveur, sculpteur, Gérard Garouste (né en 1946) puise souvent son inspiration dans la culture juive et dans les grands textes de la mythologie. À l’occasion de la fête de Pourim, et en dialogue avec Fanny Schulmann, conservatrice au mahJ, l’artiste nous révèle l’origine de ses enluminures pour la megillat Ester (2016), dont le mahJ a reçu en don une édition originale rehaussée par l’artiste en 2017.
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Bal masqué « Rois, reines et despotes »

› Dimanche 11 mars 2018 de 15h à 18h

Avec le Katerina Klezmer Orkestra, dirigé par Alain Gourdeau, et les Klezmorimlekh, musiciens amateurs de la Maison de la culture yiddish, dirigés par Marthe Desrosières
Avec la participation d’Andreas Schmitges, maître de danse, et de Muriel Bloch, conteuse Pourim, la « fête des Sorts » célébrée chaque printemps, commémore le sauvetage, grâce à la reine Esther, du peuple juif, dont le massacre avait été programmé par Haman, vizir du roi perse Assuérus. Pourim est associé à la joie, au rire, au retournement des situations, au miracle. La fête s’accompagne de rituels carnavalesques, de déguisements, de représentations théâtrales et de parades burlesques.
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Les expositions

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Hommage aux donateurs

› Du 7 mars 2018 au 13 janvier 2019

L'inventaire des dons reçus par le mahJ depuis 1998 est à la mesure du champ immense que recouvrent ses missions. Il est aussi le reflet de la générosité de près de six cents donateurs. À l’occasion de son vingtième anniversaire, le musée met à l’honneur une centaine d’entre eux dans le parcours permanent et le foyer de l’auditorium, auprès des œuvres qu’ils ont données. Une occasion de revoir les collections, de redécouvrir leur richesse et de célébrer la générosité de ces personnalités qui ont, toutes, fait le choix de transformer en un bien public inaliénable une partie de leur patrimoine.
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Christian Boltanski, Les Habitants de l’hôtel de SaintAignan en 1939

Christian Boltanski
Les Habitants de l’hôtel de Saint-Aignan en 1939

› à partir du 7 mars 2018

Spécialement restauré pour les 20 ans du musée, le chef-d'œuvre de Christian Boltanski offert par l'artiste au musée en 1998, sera désormais accessible au public dans la courette. Au mahJ, la Shoah est principalement évoquée par cette œuvre majeure, qui reflète une rigoureuse recherche dans les archives pour documenter l’ensemble des habitants de l’hôtel avant la guerre. Selon le vœu de l'artiste, elle est constituée d’affichettes que le temps dégrade progressivement.
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Helmar Lerski.
Pionnier de la lumière

› du 11 avril au 26 août 2018

Première rétrospective en France consacrée au photographe et cinéaste Helmar Lerski (1871-1956), cette exposition rassemble près de 200 œuvres du Folkwang Museum d’Essen et du mahJ. Elle dévoile une partie importante du fonds exceptionnel de 435 épreuves anciennes acquises par le musée en 2015 grâce à une souscription publique. On y découvre un travail photographique où la lumière occupe une place centrale. Principalement auteur de portraits, Lerski use d'une chambre exigeant des négatifs de grande taille ( jusqu’à 24 x 30 cm), de miroirs et d’accessoires sophistiqués, pour explorer les visages comme autant de paysages, modelant brillances et contrastes afin de faire surgir l’âme de ses sujets. L’exposition éclaire également le parcours de Lerski, emblématique de celui de nombre d’intellectuels et d’artistes allemands et autrichiens qui émigrèrent en Palestine dans les années 1930. Ils y introduisirent des courants intellectuels et artistiques d’avant-garde, dont la psychanalyse et le Bauhaus sont parmi les exemples les plus remarquables. L’exposition fait aussi découvrir l’œuvre cinématographique de l’un des précurseurs du futur cinéma israélien, qui constitua la première école de cinéma en Palestine à l’instigation de Golda Meir, sous l’égide de la Histadrout (syndicat des travailleurs juifs).
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≪ Sigmund Freud. Du regard à l’écoute ≫

› du 10 octobre 2018 au 10 février 2019

Cette exposition, dont le commissariat est assuré par Jean Clair, s’attache à montrer, par un ensemble important de peintures, de dessins et de gravures, un Freud peu connu en France. Riche de 200 œuvres, le parcours insiste sur les années viennoises puis parisiennes de Freud qui commence sa carrière en tant que neurologue et dont l’intérêt pour la biologie ne va cesser de croître. L’univers visuel dans lequel baigne Freud, qui passe par une observation minutieuse des symptômes des patients, notamment avec Jean-Martin Charcot, est particulièrement mis à l’honneur. L'exposition fait redécouvrir l’invention de la psychanalyse, démarche qui trouve sa spécificité dans le refus de l’image et qui s’épanouit dans la seule écoute, en l’absence de toute représentation visuelle. Freud se pose ici en héritier de Moïse. L'exposition bénéficie de prêts exceptionnels des musées Freud de Londres et de Vienne, ainsi que de grands musées français, autrichiens et allemands.
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Colloques

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Emmanuel Levinas et les philosophies de l'Histoire.
Athènes et Jérusalem

› 15 et 16 mars 2018 de 9h30 à 18h

sous la direction de Danielle Cohen-Levinas, université Paris-Sorbonne
Figure majeure de la scène philosophique française au XXe siècle, nourri aux sources du judaïsme et de la philosophie allemande, Emmanuel Levinas (1906-1995) a joué un rôle majeur dans le renouveau de la pensée juive contemporaine. Ce colloque aborde plusieurs aspects de sa pensée, marquée par un face-à-face historique et intellectuel entre Athènes et Jérusalem, philosophie et judaïsme, judaïsme et christianisme, éthique et politique.
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L’édition du Zohar (Mantoue, 1558) et la diffusion de la cabale

› Dimanche 27 mai 2018 de 9h30 à 18h

sous la direction de Jean Baumgarten, CNRS-EHESS, et de Michaël Sebban, Beit Hazohar, Paris, en collaboration avec l’association Beit Hazohar, l’Alliance israélite universelle et le CNRS
Parmi les trésors de la bibliothèque de l’Alliance israélite universelle, à Paris, se trouve un exemplaire unique de la première édition du Zohar imprimé à Mantoue en 1558. Rédigé en araméen médiéval, le Sefer ha-zohar (Livre de la Splendeur) est l’œuvre maîtresse de la cabale. Ce très rare exemplaire constitue un remarquable témoignage sur l’histoire, la genèse et la postérité de la cabale. Cet ouvrage est devenu le livre de référence sur lequel se fondent les nombreuses éditions du Zohar depuis le XVIe siècle.
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Le sionisme. Réflexions sur l’histoire d’une idée en action

› Du 13 au 15 juin 2018

sous la direction d’Élie Barnavi, historien, conseiller scientifique auprès du musée de l’Europe à Bruxelles
L’histoire du sionisme est particulièrement mal connue d’un large public. En partant des prémices de l’idéologie sioniste au milieu du XIXe siècle dans les communautés juives d’Europe centrale et orientale, jusqu’à ses avatars contemporains dans les cercles protestants « messianiques » aux États-Unis, en passant par les premières implantations en Palestine dès avant la déclaration Balfour et le foyer national juif sous mandat britannique, ce colloque aborde de manière scientifi que l’histoire d’un projet intellectuel et politique qui suscitera la création de l’État d’Israël.
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Moses Mendelssohn (1729-1786)

› Décembre 2018

sous la direction de Dominique Bourel, CNRS
Penseur de la Haskalah, les « Lumières juives », le philosophe Moses Mendelssohn (1729-1786) est une figure centrale de l’histoire juive. Son œuvre philosophique est à l’origine de la modernité juive européenne, mais certains auteurs considèrent qu’il a posé les bases de la dissolution dans l’assimilation, à l’instar de celle de ses petits-enfants, Felix et Fanny Mendelssohn, compositeurs protestants dont les nazis proscriront pourtant les œuvres en raison de leurs origines juives.


Une tache aveugle dans le récit national : le judaïsme

› Automne 2018

sous la direction de Paul Salmona, directeur du mahJ
Malgré une abondante production historiographique depuis le début du XIXe siècle, le judaïsme reste, en France, une « tache aveugle » tant dans le récit national que dans la mise en valeur de son patrimoine monumental ou muséographique. Très peu de synthèses, de manuels scolaires ou universitaires mentionnent la présence juive de l'Antiquité à nos jours comme un trait significatif de l’histoire de notre pays. Ce colloque analysera les ressorts de cette absence et fera le point sur les moyens de mieux inscrire la présence juive dans l’Histoire de France.


Journée d'étude

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Chandelier de Hanouca

Isaac Strauss, compositeur, chef d’orchestre et collectionneur

› Dimanche 18 novembre 2018

Sous la direction de Laure Schnapper, EHESS, Centre Georg Simmel

En partenariat avec le centre d'histoire culturelle des sociétés contempoaraines, Université de Versailles, et l'école pratique des hautes études
Isaac Strauss fut le premier collectionneur d'art juif. Il présenta sa collection à Londres et lors de l'Exposition universelle de 1878 à Paris. Offerte après sa mort au musée de Cluny, sa collection constitue aujourd'hui le fonds principal du mahJ, qui conserve aussi un riche fonds d'archives de Strauss. Également collectionneur d'instruments de musique et d'œuvres d'art, il mena une carrière dans la musique — il fut notamment chef d'orchestre sous le second Empire.

 


Concerts

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Fête de la Musique
Boogie Balagan et ses invités

› Jeudi 21 juin 2018

Azri, guitare ; Gabri, guitare et chants ; Itamar Levy, batterie ; Noa Vax, percussions ; Ittai Binun, flûtes électriques, avec ses invités venus d'Israël
Ils se font appeler Azri et Gabri, en référence à une comédie israélienne des années 1970. Ils sont nés tous les deux en Israël à la fin des années 1960 et vivent en France, où ils ont formé le groupe Boogie Balagan au début des années 2000. Avec leurs deux guitares et accompagnés d’un batteur, ils fusionnent les langues et les styles en un rock-blues orientalisant. Pour la Fête de la musique, ils font vibrer la cour d’honneur avec un concert inédit.
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Felix Mendelssohn Intégrale des quatuors à cordes

› Samedi 24 et dimanche 25 novembre 2018

En partenariat avec Pro Quartet
Sept concerts donneront à entendre l'intégrale des quatuors à cordes de Felix Medelssohn, ainsi que d'autres pièces de musique de chambre du compositeur, en un véritable festin musical.
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Visites

Le regard de...

À l’occasion des vingt ans du mahJ, différentes personnalités du monde de la culture dialoguent avec une oeuvre de la collection du musée.

› Dimanche 11 mars 2018 à 11h
Gérard Garouste
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› Dimanche 8 avril 2018 à 11h
Stéphane Zagdanski en dialogue avec Max Wechsler
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› Dimanche 6 mai 2018 à 11h
Marc-Alain Ouaknin
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› Dimanche 17 juin 2018 à 11h
Sonia Fellous
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D'autres séances sont prévues à l'automne, avec notamment Erri de Luca et Dominique Jarrassé.


Le temps d'une rencontre

Le temps d’un soir, une œuvre sort des réserves, pour rencontrer les visiteurs et faire l’objet d’une présentation, d’une lecture, d’un récit…

 

› Mercredi 16 mai 2018 à 19h
Sikhes Khulin d’El Lissitzky
par Nathalie Hazan-Brunet, ancienne conservatrice au mahJ
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› Mercredi 13 juin 2018 à 19h
Les Ballades hébraïques d’Else Lasker-Schüler
par Isabelle Garron, poétesse
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